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Comme Blondasse à côté de moi je n'ai pas d'inspiration
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21 mai 2008

En attendant Godot

Dans le cadre du cours de français de cinquième secondaire, nous devions lire une pièce de théâtre. J'ai lu en attendant Godot, pièce que j'ai beaucoup aimé. Dans la premier acte, il y a Vladimir et Estragon qui attendent Godot, un homme qui leur a promis un monde meilleur. Ils attendent cet inconnu, et durant ce temps Pozzo et Lucky arrivent. Pozzo est un homme vaniteux qui est maître de Lucky, un être soumis qui porte des valises. Ils discutent avec Pozzo, Lucky danse et fait un monologue. Ils partent ensuite. À la fin du premier acte, un jeune garçon arrive pour leur dire que Godot ne viendra pas, peut-être demain. Au deuxième acte, Vladimir et Estragon attendent toujours Godot, Pozzo et Lucky reviennent sauf que Pozzo est aveugle et Lucky est muet. L'arbre a plus de feuilles, ce qui démontre qu'une journée à passée. Ils parlent encore avec Pozzo, ensuite ils s'en vont, le garçon revient pour dire encore que Godot ne viendrapas, peut-être demain. La pièce se conclut avec Vladimir qui dit "Alors, on y va?" et Estragon lui répond "Allons-y", et ils ne bougent pas, tout comme dans le premier acte. Cette pièce fait part d'une prise de conscience pessimiste de la condition humaine. Samuel Beckett, un existentialiste, pense que la vie repose sur un non-sens, que l'existence humaine est absurde et que le bonheur est une illusion. Il démontre avec cette pièce son point de vue. À première vue, la pièce ne raconte rien de bien gros mais quand on commence à réfléchir sur les fondements de la pièce, on se rend compte d'un tas de choses. Durant toute la pièce, les deux vagabonds attendent Godot, leur sauveur, qui ne viendra jamais. C'est un parallèle avec l'existence de Dieu. On attend Dieu mais vient-il vraiment nous chercher lorsque l'on meurt? "Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s'il existe. Et je ne saispas s'ils y croient ou non, les deux qui l'attendent." Samuel Beckett, Lettre à Michel Polac, janvier 1952

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